Poison Ivy
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Poison Ivy

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 NEWEL, Lorey Sisley Semilie. - Construction.

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Lorey S. Newel

Lorey S. Newel


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MessageSujet: NEWEL, Lorey Sisley Semilie. - Construction.   NEWEL, Lorey Sisley Semilie. - Construction. Icon_minitimeMar 15 Juil - 21:48

      YOUR IDENTITY

    Nom & Prénom : Newel; Sisley, Lorey, Sémilie.
    Surnom : Sisi'; Rey'; Milie'.
    Date & lieu de Naissance : Treize décembre, Canterbury, Angleterre.
    Age : Dix-sept ans à peine.


      YOUR STORY

    Caractère :
    Lorey, est indécise, frustrée, c'est une écorchée vive. Sa sensibilité dépasse bien le stade de la petite éraflure sur le bord du genou. Elle ne résiste plus à ses émotions, ne peut plus se contrôler, elle pleure, rit, s'énerve, complimente, on pourrait appeler cela des sautes d'humeurs ou tout simplement apparenter son comportement à des troubles bipolaires, après tout, son père était atteint par cette maladie... Je vais à présent décrire un peu plus sa forte "sensibilité", Lorey est extrêmement affectueuse, attentionnée et a peut-être tendance à placer les gens un peu plus haut qu'ils ne devraient l'être, je veux dire par rapport à l'estime qu'elle leur porte. Délicate, émotive, elle pourrait faire pitié au plus cruel des humains existants sur terre, je précise bien humain. Rey' est aussi très susceptible, elle ne perçoit pas forcément les paroles de la bonne façon, c'est une sorte de mauvaise interprète, due à une mauvaise réception certainement... La jeune brune est aussi réellement vulnérable et précaire... Fragile. Lorey n'est jamais sûre d'elle, mais elle trouve pourtant le courage de finir tout ce qu'elle commence et fit par se rendre fière, en réalité, elle est très douée pour tout ce qui touche au domaine de la réflection, l'apprentissage et la musique. C'est une très bonne élève.
    Passons à présent le domaine de son instabilité sentimentale que la petite "fille" tente tant bien que mal de cacher et attardons nous sur ses réels défauts. Lorey peut se révéler fourbe et manipulatrice, une véritable hypocrite. Elle a appris à ne pas faire confiance, ni aux hommes, ni à la vie et cherche désespérément un moyen de se faire oublier. Mais à vraie dire, quand elle a besoin de quelque chose qu'elle n'est pas capable de faire elle-même, elle n'hésite pas à se servir de quelqu'un d'autre pour le faire à sa place, sans éprouver aucun regret par la suite. C'est sa façon à elle ne se prouver qu'elle peut avoir tout ce qu'elle veut. De plus, "Newel" est aguicheuse, volage, mais terriblement romantique, je ne suis pas sûre de devoir considérer cela comme un défaut...
    Je ne suis pas sûr de pouvoir décrire correctement les qualités de Lorey, je trouve cela un peu trop prétentieux, même venant de moi. Je vais tenter de rester objective et de ne pas m'attarder sur ce qui n'est pas réellement important. Comment, dire, la jeune femme n'a pas beaucoup de qualités apparentes, elle est très peu loquace ce qui empêche de découvrir sa véritable personnalité. Ce que l'on peut pourtant remarquer chez elle, c'est qu'elle est excessivement (bonjour l'objectivité) surprenante et surtout persévérante. Surprenante grâce à ses changements d'humeur fréquents et elle a prouvé sa persévérance et sa détermination à l'école, où elle excellait dans tous les domaines, sauf peut-être la physique, matière qu'elle trouvait inutile et inintéressante. Mais ce n'est qu'un détail.

    Description Physique & Vestimentaire :
    Lorey est le portrait craché de sa mère. Petite, ses cheveux blonds lui ont d'ailleurs souvent valu des commentaires désobligeants, elle fit l'objet de beaucoup de blagues, mais surtout de jalousie. Plus tard, elle décidera de teindre sa magnifique crinière en brun, histoire de ne plus avoir l'impression d'être une pâle copie de sa génitrice, pour se les décolorer finalement. Lorey n'est pas consciente de sa beauté, oui, car elle n'est pas du genre à se vanter, cependant elle sait user de son physique pour séduire. Ses yeux sont fins et extrêmement profonds, c'est à travers de ceux-ci que l'ont peu facilement capter les émotions de la jeune fille, intenses et expressifs. Ils la rendent entièrement mystérieuse et capte l'attention de son interlocuteur. La peau de la petite femme est excessivement blanche, telle celle d'un vampire, ce qui fut aussi l'objet de nombreuses railleries, cependant, elle rosie au soleil, sans pour autant bronzer, ce qui l'a toujours déçue, elle avait hérité cela de son maudit père.
    Je mentionne plus bas le fait que Meadow ait, enfin, avait, un frère jumeau. Elle ne lui ressemblait pourtant absolument pas. Lui était châtain, de naissance, ses yeux étaient verts, mais souvent inexpressifs et il bronzait. Il était parfait, délicieux, magnifique...
    Lorey s'habille selon ses envies, elle n'a pas de réel code vestimentaire. Elle ne suit même pas la mode, c'est bien trop prise de tête d'après elle. La couleur qui lui va le mieux est le bleu, qui fait ressortir l'amplitude et la beauté de ses yeux, ou tout du moins c'est celle qu'elle préfère porter, avec le noir, car elle aime se fondre dans la masse tout en restant élégante.


    Meilleur moment de sa vie :
    « Salut, je m'appelle Ryan ! »
    C'était ma première rencontre avec l'homme, le vrai. Je n'avais que quatorze ans, lui semblait plus âgé, mais de peu. Je pris un certain temps avant de lui répondre... Pourtant, je n'en étais pas réellement consciente. Son expression enjouée m'enchantait, me rendait muette... Il me dévoilait ses dents d'un blanc immaculé, parfaitement alignée, en un séduisant sourire, bien que discret. Je portais à présent mon regard, absorbé, sur ses les lèvres, elles étaient présentes, trop présente et emballait mon cœur d'une telle manière que je décidais de ne pas m'y attarder. Je détaillais à présent ses yeux, plongeant machinalement les miens dans l'océan qu'ils constituaient. Je m'y noyais peu à peu, ne touchais plus terre, était loin, trop loin... Sa voix retentit à nouveau, me détachant de ma contemplation intéressée. Il me demandait si j'aillais bien, je répondis par un hochement de tête insignifiant. Puis le garçon dont j'avais oublié le nom arqua un sourcil.
    « Je... Je... Je m'appelle Sis... Sémi... Oh, pardon... Lorey ! » lui répondis-je enfin, accablée par mon hésitation, submergée par la honte. Ryan, je me souvenais à présent, se mit à rire d'une façon délicieuse. J'étais alors, quelque peu soulagée et ma confusion passagère s'envola aussitôt. Le jeune homme me tendait un cahier, bleu, décoré de milles étoiles et écritures stupides... Je le reconnus, il était mien. Quelques jours auparavant, il avait miraculeusement disparu de mon sac, j'en étais profondément accablée mais n'en fit pas une montagne, espérant qu'il ne soit pas tombé entre les mains du principal. En effet, ce stupide journal n'était autre que mon entre à secret. Mes joues s'empourprèrent alors, Ryan l'avait-il lu ? Cela me rendit anxieuse, mais je m'efforçais de le remercier d'un sourire plus qu'hypocrite.
    « Je suis désolé, commença-t-il, je n'ai pas pu m'empêcher de lire tes écrits, ta vie est passionnante. » Mon expression parut l'amuser. Ma bouche était légèrement entrouverte et mes yeux avaient doublé de taille. Je sus à présent, que je devais le détester, du plus profond de mon être. Étrangement, je ne m'y résignais pas, je n'y arrivais pas.
    « J'ai cru lire un véritable roman, je ne pouvais plus m'arrêter, reprit-il, je ne pensais pas qu'il existait une personne sur cette planète capable de retenir autant mon attention. » Je précise que je ne l'avais jamais rencontré auparavant. Ce « Ryan » m'était totalement inconnu !
    « Je veux tout savoir sur toi » finit-il, avec un tout petit sourire un coin qui me fit fondre, je ne pouvais plus lui refuser une petite entrevue. Cependant, je tombais littéralement des nues. Comment un garçon au visage angélique, à la peau satiné hâlé, magnifique, au regard séduisant et aux lèvres plus qu'attirante pouvait s'intéresser à ma vie, à moi ! Il attrapa ma main, profitant de ma confusion. La sienne était brûlante... Où étais-ce moi qui avait froid ? Je grelottais. Il le remarqua et me sera contre lui, s'en était trop, j'allai craquer... Ce jeune homme était si beau... Nous nous assîmes sur le premier objet que nous trouvâmes et puis il me questionna, rien d'indiscret, ou alors je ne m'en rendis pas compte. Je répondais par ce qui me passait par la tête... Sa voix était exquise...
    Nous discutâmes pendant des heures, jusqu'à la tombée de la nuit, j'appris qu'il connaissait mes frères, William et mon jumeau Pâris, qu'ils étaient en bons termes. Puis, vers vingt et une heure, nous nous quittâmes, le cœur lourd. Ryan était devenu, « mon meilleur ami ».


      EVERYBODY HAS SOME SECRET

    Secrets :
    - Toute la famille de Lorey a disparue. Ne reste que son grand-frère William aujourd'hui, plus irresponsable tu meurs. Son grand-père fut le premier à s'en aller, la jeune blonde a d'ailleurs été très affectée. Par la suite son frère jumeau s'est donné la mort alors qu'elle n'avait que quinze ans. Puis ses parents sont morts dans de circonstances toujours inconnues, très récement, meurtre ou suicide, cela n'a strictement rien changé aux habitudes de vie de Lorey, à part le fait qu'à présent elle devait se faire à manger toute seule. N'ayant ni oncle, ni tante, il ne restait plus que ces grands-parents maternel et sa grand-mère paternelle, qui sont morts de vieillesse.
    - Lorey se drogue mais a juré à son grand-père de ne pas devenir alcoolique (A cinq ans) ce qui ne veut pas dire qu'elle ne peut pas boire de temps en temps !
    - Lorey n'est tombée amoureuse qu'une fois, de Ryan, son soit disant meilleur ami.
    - Lorey se lave trois fois dans la journée. Cette obsession de l'hygiène parfaite, elle l'a hérité de sa mère...
    - Lorey adore faire la cuisine, de toute façon elle n'a pas le choix, et son plat préféré c'est les sushis.
    - Les Newel ont légué une fortune immense aux dernièrs descendants de la famille, c'est-à-dire William et Lorey, et si elle voulait elle pourrait ne pas travailler pendant dix ans et pouvoir vivre comme elle vit maintenant.
    - Lorey écoute du métal avant de s'endormir, soit-disant pour chasser ses idées noires de la tête. Bref, ce qui est sur c'est que cela ne plait pas aux voisins.
    - Lorey déteste le maïs et cela depuis qu'elle est toute petite.
    - Lorey parle l'Anglais, l'Allemand depuis qu'elle est petite, l'italien et le français.

      YOUR RELATIONSHIP

    Relations amoureuse :
    //
    Friends :
    //

      YOU

    Prénom : Mary.
    Ou avez vous decouvert le forum? Héhé Cool
    Code : Je veux tout, tout de suite.
    Avatar : Ashley Tisdale.


Dernière édition par Lorey S. Newel le Mar 15 Juil - 22:54, édité 9 fois
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Elisabeth J. Matthews
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MessageSujet: Re: NEWEL, Lorey Sisley Semilie. - Construction.   NEWEL, Lorey Sisley Semilie. - Construction. Icon_minitimeMar 15 Juil - 21:50

    Bienvenue Cool
    Ca y est tu t'es décider sur l'AVA. tongue
    Bon choix =D

    Bonne chance pour ta fiche Wink
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Lorey S. Newel

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MessageSujet: Re: NEWEL, Lorey Sisley Semilie. - Construction.   NEWEL, Lorey Sisley Semilie. - Construction. Icon_minitimeMar 15 Juil - 21:51

    Merci. I love you
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Lorey S. Newel

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MessageSujet: Re: NEWEL, Lorey Sisley Semilie. - Construction.   NEWEL, Lorey Sisley Semilie. - Construction. Icon_minitimeMar 15 Juil - 22:50

    Histoire :
    D'où je viens ? Je ne suis pas sûr de le savoir vraiment, même aujourd'hui, des années après ma maudite naissance. Ma ville natale se nomme Canterbury, au Sud de l'Angleterre, détestable pays où j'ai de si mauvais souvenir et où il ne fait que pleuvoir, jour après jour, année après année... ô rage, ô désespoir. J'en rage rien qu'à l'idée de devoir m'y rendre pour une quelconque turpide raison.
    Vous ai-je parlé de mes parents ? Impossible. Je vais donc commencer par le plus banalisé de mes deux procréateurs. J'ai nommé Melody Greenberg, ou ma mère. C'était une femme d'une beauté, d'un charme et d'une classe démesurée. Pour tout vous dire, je me demande bien ce qu'elle pouvait trouver à mon ignominieux père. Ses yeux débordaient d'amour et de tendresse, si seulement elle avait pu me porter un seul de ses regards qui me plaisaient tant, mais paraissait tellement insaisissable et seulement destinée à mon misérable frère jumeau...
    Je vais à présent vous parler de mon père, cet ignoble hypocrite qu'il était, tout du moins à mon sens. Son prénom était Brian, original, de direz-vous, chacun sa façon de voir les choses... Bref, cet homme n'avait rien de repoussant, au contraire, à part peut-être son incapacité à brunir au soleil, ce qui faisait que sa peau était démesurément blanche, tel un vampire. Mon rencontra ma mère, aux alentours de dix-sept ans et lui fit deux enfants... Non désirés.


    ***

    C'était un jour de novembre, ma mère, Melody Greenberg, détestait ce mois et tentait tant bien que mal de se convaincre qu'il était déjà décembre, mon père quant à lui, Brian Newel, semblait réellement regretter sa journée, les deux adolescent se rendait, apparemment au même endroit, mais par deux chemins différents. Ils étaient tout l'opposé l'un de l'autre, elle était pauvre, impopulaire et excessivement belle, lui était riche, apprécié et sa peau beaucoup trop blanche n'inspirait que pitié. Pourtant, un événement allait les rassembler et ce malheureux événement, allait, semblait-il, arriver dans les prochains six mois. Leurs routes se croisaient enfin, mais pas leur regard, ils se fuyaient, c'était évident. Peut-être, finalement, ne se connaissaient-ils pas ? Je me souviens que c'est à ce moment, quand ma mère m'avait raconté cette histoire il y a cinq ans déjà, que je m'étais demandée si Brian était vraiment mon père. Mais la suite éclipsa mes doutes. Melody se risqua alors à diriger son regard bleu azure sur Brian, qui semblait autant gêné que la jeune femme.
    « Je pensais t'avoir dit de ne pas venir. » se risqua-t-elle.
    « Tu n'es pas la seule concernée Melo » répondit-il sagement.
    « Ne m'appelle pas Melo. »
    Le grand homme brun, leva la tête, son visage laissait paraître une once de lassitude. Il ne répondit rien, se contenta juste de lui faire comprendre par un simple regard qu'il avait compris. La grande et belle blonde qu'était Melody repris sa marche, Brian lui emboîta le pas. Vous devez vraiment vous demander ce qui va se passer et moi aussi, je mourrais secrètement d'envie de savoir le reste de l'histoire. Quelque mètre, de silence, plus tard, les deux jeunes gens s'arrêtèrent net. Ma mère soupira, un soupir plein de sous-entendus... Elle semblait triste, anxieuse. Mon père le vit et, dans un dernier espoir, il tenta de lui prendre la main pour la rassurer, mais elle le repoussa violemment sans même lui adresser un regard. Ils se trouvaient tous deux, plantés devant un gigantesque hôpital, aussi imposant qu'un château fort du moyen âge. Les ambulances s'agitaient tout autour d'eux, ce qui ne fit qu'amplifier le stress accumulé dans la journée, de la jeune mère, qui venait pour sa première échographie. Elle venait à peine, environs une semaine de cela, de se rendre compte qu'elle était enceinte de son ex-petit ami, j'ai nommé Brian, qu'elle détestait à présent. Ils montèrent tous deux, à l'étage pour rencontrer le médecin qui se chargerait de la jeune mère. Ils n'attendirent pas longtemps avant d'entrer dans le bureau de celui-ci qui s'empressa de faire allonger Melody sur la table d'examen, Brian semblait troublé et réellement de mauvaise humeur. Le ventre de la lycéenne était protubérant et très présent pour trois mois de grossesse à peine.
    L'examen se passa sans encombre, mais le médecin parut gêne et se risqua à poser une question aux deux jeunes adultes.
    « Quel âge avez-vous ? »
    « Dix-sept ans » répondirent-ils en coeur.
    L'homme fut vraisemblablement choqué, mais il se reprit très vite et exposa son diagnostique.
    « Tout semble se passer pour le mieux (Brian se détendit) cependant, j'ai à vous dire que votre vie va changer et pas de la façon dont vous le pensiez, du moins si vous gardez les enfants. »
    « Les enfants. » s'étouffa Melody.
    « Oui, vous attendez deux jumeaux. » Finit-il. Ce fut-là que ma mère interrompu aussi son histoire. Je devinais par la suite avec certitude que les deux enfants que ma mère attendait en ce temps-là, furent mon frère et moi.

    ***


    Qui suis-je ? Après ma naissance et celle de mon frère, ma vie ne fut qu'un ramassis de mensonges ignobles, de compliments sans une once de sincérité. Elle fut dépourvue d'amour, de compassion, je n'avais d'intérêt que pour moi-même et pour l'unique amour de ma vie, mon grand-père. C'est peut-être un peu excessif de ma part de le qualifier de cette manière, mais d'après ses dires, j'étais son rayon de soleil, une de ses dernières raisons d'exister. Quand j'apercevais son visage je m'illuminais telle une luciole déchirant faiblement les ténèbres mélancoliques de la nuit. Ce qu'il pouvait être bon, généreux, à m'offrir tout ce dont j'avais besoin, tout ce que je désirais. J'en demandais tant et pourtant si peu, juste de l'amour, de l'amitié, de la tendresse, ce que personne d'autre ne pouvait me procurer de cette façon là.

    ***


    Notre scène se déroule un vingt-huit décembre, au matin, je me réveillais doucement appelée par la douce odeur du pain chaud et du chocolat au lait. Machinalement je me mordis la lèvre inférieure, je salivais déjà à l'idée de goûter à ce bon petit-déjeuner que ma grand-mère avait dû préparer avec attention, même si à l'origine il ne m'était certainement pas destiné. Je m'extirpai de mon lit difficilement, entrelacée dans les draps roses de mon lit. Cette semaine, j'étais en vacances chez mes grands-parents et pour une fois il n'y avait personne d'autre ! Après m'être brutalement battue contre ses horribles bout de tissus épais, pendant plus de cinq bonnes minutes, je me mit à courir vers la cuisine, un sourire stupide, mais tellement mignon dessiné sur les lèvres. Comme je l'avais auparavant deviné, le petit repas n'avait pas été confectionné pour moi, mais bien pour mon grand-père, le seul réel amour de ma vie. Enfin, vous savez les jeunes filles disent que leurs futurs époux seront leur père et bien moi non, ce serait obligatoirement mon grand-père. Je me jetai dans les bras de celui-ci et lui fit le plus câlin, de tous les câlins qu’on n’ai jamais pu faire. Sincère et profond, plein d'amour et de tendresse et tellement naïf et délicat que le vieil homme ne voulut plus se détacher de sa chère petite-fille. Tout n'était qu'allégresse, sa petite Lorey lui rappelait ses jeunes années où il n'avait pas à s'occuper des conséquences de ses actes, ou la seule chose qui comptait réellement c'était qu'il fallait à tout prix s'amuser et se développer dans en environnement emplis d'amour. Ce câlin-là, sentait le miel, le chocolat, la fraise, il avait un arrière goût de bonbon à la réglisse, un mélange d'amertume et de douceur, en sachant qu'il n'était qu'éphémère. Mais comme tout le monde le sait, toutes les bonnes choses ont une fin. Ce matin-là fut le dernier d'une longue liste de matins délicieux.

    ***


    Mon grand-père est mort. Ma vie n'avait alors plus aucun sens, mais j'étais bien trop jeune pour m'en rendre compte. Cependant, j'interdisais à quiconque de me nommer par mon premier prénom, Sisley, tout simplement parce que mon défunt aïeul le détestait et avait pris l'habitude de me nommer Lorey. Sans lui, je replongeais peu à peu dans mes coutumes, tous les matins, je me forçais à me lever le plus tôt possible, mais ce n'étais jamais assez tôt pour mes parents, je préparais mon déjeuner avec mes seules mains, ainsi que celui de mon frère, j'allais à l'école à pied, tendit que lui pouvait prendre le vélo, je travaillais avec acharnement, mais il était toujours meilleur.
    Mes parents travaillaient avec acharnement, chacun dans leur domaine, nous étions souvent seul le soir, mon jumeau et moi et étions livrés à nous-même pendant des heures... J'étais livrée à moi-même, car c'était moi et moi seule qui m'employait aux tâches ménagères, pour au retour de M. et Mme. Newel, avoir le droit à une once de reconnaissance. Le week-end était bien plus dur à faire couler que le reste de la semaine, oui, car bien que la maison soit bougrement grande, on avait l'impression d'être en permanence les uns sur les autres. Peut-être était-ce parce que mon père et ma mère n'arrêtaient pas de se hurler dessus, inconscient du mal qu'ils nous procuraient à nous, leurs enfants. Ou tout du moins à moi. Pâris ne semblait pas s'en soucier outre mesure, s'en devenait exaspérant... Il est vrai qu'avec la tonne de cadeaux que mes géniteurs se bornaient à lui offrir chaque jour, il avait certainement mieux à faire.


    ***

    C'était il y a plus de dix ans, j'avais à peine six ans, c'était le jour de mon anniversaire, le treize décembre. Je me réveillais, enjouée à l'idée de la journée merveilleuse que je devais passer bien que je ne me fis pas d'illusion. En effet, comme tous les ans, ils avaient oublié. Tous les deux qu'ils étaient, je m'étais levée avant mon frère, qui semblait avoir omis le détail qui faisait qu'aujourd'hui, il vieillissait d'un an. J'esquissais un petit sourire en pensant à sa bêtise. Et, tout naturellement, j'allai m'asseoir à la table dressée pour le petit déjeuner, comme si aujourd'hui n'était pas un jour aussi spécial.
    « Bonjour maman, bonjour papa ! » me risquai-je, je m'attendais certainement à une réponse, mais je n'en eus pas, cela j'en étais certaine. Et c'est toute triste que j'allai me préparer un bol de céréale. Je me rassis et les observais, attentivement, ils ne se souciaient pas de moi installés sur les deux sièges qui trônaient en plein milieux de la salle à manger. Les larmes me brûlèrent les yeux, je n'avais pas eu le temps de prévenir leur arrivée, après tout je n'avais que six ans. J'étais naïve, mais pourtant, montrer ma faiblesse était une honte, surtout devant mon père. Mais il ne s'occupait pas de moi pour le moment. Dans un élan de rage irréfléchi et précipité, je balançais mon bol de céréale sur le sol, sur le parquet soigneusement ciré par les femmes de ménage. Je ne regrettais pas, je voulais qu'ils hurlent, me haïssent, me battent même. Je voulais un regard. Melody Baxter, leva la tête lourdement, ses yeux parurent plus bleu qu'à l'origine, elle ne vit pas mes larmes, au du moins n'y prêta pas attention.
    « Bon sang Sisley... » commença-t-elle.
    « Lorey, maman. » repris-je.
    Ma mère fronça les sourcil, quant à mon père, il ne daigna pas lever les yeux.
    « Bien Lorey, appelle la bonne, elle nettoiera tout cela. » siffla-t-elle.
    Rien, je n'avais eu droit à aucune réprimande digne de ce nom. Après tout je venais de pourrir le parquet merveilleusement beau et affreusement cher et je n'étais même pas punie. Je me repris. Ravala ma colère et mes larmes. Me contentant de m'éloigner, en espérant que mon frère ait plus de chance que moi.

    ***


    Oh, croyez-moi, la suite de ma vie ne fut pas bien plus intéressante de ce que vous avez lu plus haut. Je n'avais pas de vie sociale, je me fermais à toute autres personnes tentant de percer ma carapace. J'étais asociale, m'attardant sur les plus petits détails futiles de ma misérable vie, me plaçant perpétuellement en victime. J'étais, jeune, j'étais naïve, mais pas insouciante.
    Puis, mon père à divorcé de ma mère, tout le monde s'y attendait a vrai dire, pour se remarier avec une pimbèche. Une véritable garce avec un enfant, mon demi-frère, William Newel...


Dernière édition par Lorey S. Newel le Mar 15 Juil - 22:52, édité 2 fois
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Lorey S. Newel

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MessageSujet: Re: NEWEL, Lorey Sisley Semilie. - Construction.   NEWEL, Lorey Sisley Semilie. - Construction. Icon_minitimeMar 15 Juil - 22:50

    ***


    C'était un froid soir de décembre, vingt-huit décembre, j'avais alors environs quinze ans, j'étais en plein dans la période que l'on appelle tout simplement l'âge bête. Le vent violent faisait claquer les volets non attachés de la petite maison des Newel et la neige tombait en abondance sur le sol frais. J'étais assise sur le rebord de sa fenêtre, en nuisette, complètement abasourdie par la drogue, je n'avais aucunement conscience du fait qu'il faisait un froid de canard. J'avais aussi complètement oublié que je n'étais pas seule et m'étais abandonnée à l'envie de monter le son de sa musique à fond. Le reste de la maisonnée était normalement calme, tous s'étaient habitués au bruit, car même après de nombreuses réprimandes je n'avais pas daigné baisser le son. J'ai peut-être oublié de mentionner le fait que j'avais un frère, un frère-jumeaux plus précisément. Pour vous dire la vérité, nous ne nous sommes jamais bien entendus et nous sommes toujours disputés la meilleure place aux yeux de nos parents, première place qu'à toujours eut le jeune homme. Il s'appelait Pâris, était un élève surdoué en toutes les matières, même le sport, adulé par toutes les jeunes filles et surtout, il était le "préféré" et possédait tout ce dont il avait besoin, où même envie. Moi, je passais toujours après, c'est bien d'ailleurs pour cela que je m'étais mise à me droguer, pour m'attirer un regard, même mauvais, de mes parents, que j'aimais tant. Dans mon quartier privé, je continuais de bader la lune, qui était bien présente ce jour-là, malgré les intempéries. J'adorais la neige, cela me rappelait mon grand-père, la seule personne qui n’avait jamais su m'apprécier à ma juste valeur... Il devait être aux environs de vingt heures du soir. Je pris une cigarette que j'allumai avec difficultés. La fumée s'envola aussitôt dans les air formant, pour une demi seconde, un petit nuage blanchâtre et opaque. Je fermai les yeux. Le vent me fit voleter mes longs cheveux blonds mal coiffés et ondulés. La radio s'arrêta alors, il y avait eu une panne d'électricité et toute la maison était plongée dans le noir, absolu. Bien décidée à illuminer à nouveau cet endroit qui semblait bien plus froid que d'habitude, je me levai d'un coup manquant de m'étaler en trébuchant sur un vieux coussin. Un bruit lourd se fit entendre, dans le couloir, surprise, je sursautai, mes sens s'étaient miraculeusement décuplés et je me dirigeai vers la salle de bain, l'endroit d'où le son était parti. Exaspérée, je poussai la porte en levant les yeux au ciel et, dans un boucan énorme tombai à genoux sur le carrelage blanc qui recouvrait le sol gelé de la salle de bain. Un corps inanimé s'étendait sur le sol, un corps masculin qui m'était familier, c'était celui d'une personne que je n'avais jamais pu voir, mais à présent elle représentait tout à mes yeux. Oui, c'était bien mon propre frère, qui baignait dans une gigantesque marre de liquide sombre. Une vision d'horreur, cette scène qui semblait si triste et immobile m'apparaissait comme un film d'épouvante. La lumière revint enfin, mais cela ne fit aucune différence. Un cri se fit entendre, mais il m'était impossible de deviner qui l'avait poussé, je ne pouvais plus bouger, plus voir, ni entendre. Mon cœur s'était brisé, moi qui pourtant pensais ne plus en avoir. Quelqu'un hurlait à la mort et une autre personne me bouscula, me poussa, mais je ne bougeais pas d'un centimètre. Et tout d'un coup ce fut le trou noir, plus rien un grand vide s'étendait autour de moi, le noir était revenu et...
    Le lendemain matin, je me réveillais tant bien que mal. J'étais allongée dans mon lit, sous des tas de couvertures. Mon père était assis sur une chaise, le regard vide. Je mis une bonne dizaine de minutes à reprendre mes esprits. Et les images de la soirée passée me revinrent en mémoire à la vitesse de la lumière. Mr. Newel leva alors lourdement sa tête, le visage blafard, les cernes plus noires et profondes que le néant.
    « Il est mort. »

    ***


    [i]Après la mort de mon frère, je me suis renfermée, n'acceptant plus aucune aide extérieure. Certains l'ont compris, d'autre non. J'en fus peinée et je m'en voulus énormément d'avoir mis fin des si belles amitiés. Aujourd'hui nous avons beaucoup de mal à nous supporter, mais pour moi, ce n'est qu'une façade, ils me manquent terriblement, mais j'apprends à vivre sans eux.
    Mon père, ma mère, sa nouvelle femme et tout le reste de ma famille, sont mort. Je m'en fiche. Le seul problème est qu'actuellement, William, cet espèce de gros boulet sur pattes, se prélace dans ma maison... Celui là n'est pas prêt de partir croyez-moi.
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Elisabeth J. Matthews
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Elisabeth J. Matthews


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MessageSujet: Re: NEWEL, Lorey Sisley Semilie. - Construction.   NEWEL, Lorey Sisley Semilie. - Construction. Icon_minitimeMar 15 Juil - 22:56

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